TERROIR
Le Château de la Templerie est l’un des fleurons du vignoble de Château Thébaud.
2010 est ma 1ère récolte sur ce grand Terroir Granitique. Depuis la reprise du vignoble, plus aucun engrais chimique, ni désherbant ni produit de synthèse n’est utilisé. Nous respectons scrupuleusement le cahier des charges de l’agriculture biologique, un défi difficile car le vignoble nantais est sous influence océanique. Les sols drainants, la situation buttée et bien ventilée du Château de la Templerie permettent de relever ce défi et d’obtenir des raisins d’une grande maturité, tout en pratiquant une agriculture durable soucieuse de préserver l’environnement.
HISTOIRE
Ce lieu-dit, comme son nom l’indique, fut une demeure des Templiers, ces chevaliers qui partaient conquérir la terre sainte de Jérusalem. Sa construction remonte donc vers le XII ou XIIIème siècle. Subsiste encore le porche, dont le blason du fronton aurait été martelé à la révolution ou même peut être avant, lorsque Philippe le Bel décida de dissoudre l’ordre des Templiers qui lui faisait trop d’ombre. C’est-à-dire vers 1314 lorsque leur grand maître Jacques de Morlay fut brûlé, marquant ainsi la fin de l’ordre des templiers. Quelques bâtiments annexes comme l’étable et la cave sont encore debout, sont-ils de la même époque ?
Par contre ce qui est sûr c’est que le bâtiment principal qui était un manoir a été démoli à la révolution. Il se situait en face du porche à une cinquantaine de mètres.
Un mystère subsiste sur le trésor des templiers, il aurait été caché dans la chapelle qui se trouvait à gauche sitôt passé le porche.
Les propriétaires successifs ont fouillé mais n’auraient rien trouvé. Ces trésors seraient une utopie, les Templiers partant pour la terre sainte laissaient dans ces lieux leur argent et le récupéraient à l’arrivée. Ils faisaient aussi donation de leurs biens. Tout ceci suffit à émettre l’hypothèse d’un trésor faramineux convoité et jalousé entre autre par le roi Philippe IV et entraîna leur perte.
La Templerie fut par la suite propriété des familles Fresneau et Trumeau. La dernière habitante populaire de ce lieu était Charlotte Templé. La demoiselle se déplaçait avec son attelage une petite voiture vernie, élégante, impeccable et tirée par un âne. Lorsqu’elle montait la cote du Petit Doué, arrivé au sommet l’âne dressait ses oreilles à l’approche du Grand Moulin dont les ailes en mouvement l’apeuraient. Cette demoiselle aurait terminé tristement sa vie dans les rues de Paris.